Faune et Flore en republique dominicaine

FAUNE ET FLORE,  ENVIRONNEMENT DE REPUBLIQUE DOMINICAINE

Faune en republique dominicaine

Contrairement à la flore, la faune n’a guère connu de transformations. Côté mammifères, on trouve le cochon sauvage que l’on rencontre parfois sur les pistes dans les zones reculées, les mangoustes, les Soléondonte ou agoutis dorés, petits rongeurs malheureusement en voie de disparition. Beaucoup plus gros et surtout plus impressionnant, le pataud et inoffensif manati ou lamantin antillais, sorte de gros phoque, est l’un des mammifères marins l’on peut parfois apercevoir proche des zones cotières ou des mangroves. La baleine à bosse, qui vient chaque année se reproduire dans la baie de Samaná. La République dominicaine est aussi le paradis des reptiles et de quelques batraciens: lézards de toutes sortes tels l’anolis vert n’hésitant pas à côtoyer les humains, l’iguane-rhinocéros étonnamment peu farouches,  l’iguane de Ricord, mais aussi araignées de toutes tailles les plus grosses étant les mygales de Damajagua, serpents (en R.D.aucun n’est venimeux) comme La Boa de la Hispaniola ou Culebra Jába inoffensive, c’est le plus gros serpent dominicain qui peut mesurer jusqu’à 4 mètres de long, et quelques tortues marines (La Tortue Caret ou Tortue Imbriquée). La grenouille rainette dominicaine, se rencontre un peu partout, où elle fait entendre son chant dès le crépuscule. Sous les pierres on peut rencontrer le scolopendre dont la morsure est plus douloureuse que dangereuse. Le roi incontesté demeure l’alligator américain, espèce protégée regroupée notamment sur Isla Cabrito dans le lac Lago Enriquillo.
La faune ailée comblera les amateurs : pélicans bruns au bord des plages, hérons blancs et aigrettes dans les mangroves, multitude de flamants roses dans la lagune Oviedo, grandes frégates superbes, ou minuscules colibris, tourterelles à queue carrée. Les lomas (petites collines) sont survolées par les incessants vols planés des Urubu à tête rouge (Cathartes aura ou Vautour aura) cerclant le plus souvent à proximité des villages. L’oiseau Palmiste ou Cigua Palmera, est l’oiseau national dela République Dominicaine, son nom scientifique est Dulus dominicus. Cette espèce endémique de l’île deLa Hispaniola, est un oiseau chanteur, gai et bruyant qui n’existe que sur l’île deLa Hispaniola. On le trouve à la campagne essentiellement où il y a des palmiers royaux, on peut le retrouver aussi en ville près des espaces verts.

baleine republique dominicaine

Enfin, le plus célèbre volatile de la Républiquedominicaine est certainement la cotorra de la Hispaniola, (Amazone d’Hispaniola ou encore Amazone Ventralis) petit perroquet originaire de l’île. Aisément reconnaissable à son plumage vert vif, c’est la mascotte nationale. Il reproduit de manière étonnante les sons humains et se domestique facilement. Frappé d’extermination, il appartient désormais aux espèces protégées.

La faune avicole du parc de  » LOS HAÏTISES  » est particulièrement riche. Véritable sanctuaire des oiseaux, LOS HAITISES abrite 110 des 270 espèces qui vivent en République dominicaine.

Voir notre article LE PARC NATIONAL  » LOS HAÏTISES «  :

Sur ce Oulfa.fr, on y retrouve  aussi sur tout le territoire de nombreux papillons de toutes tailles et très colorés.

Flore

Le climat subtropical de la Républiquedominicaine a favorisé le développement de plus de huit mille espèces de plantes dont 1 800 sont endémiques, comme les orchidées, avec plus de 300 variétés, ou encore les palmiers royaux. Avec une nature fort généreuse, on trouve naturellement une multitude de fruits tropicaux, comme la banane fruit appelée ici guinéo, la mangue, la papaye, la goyave, l’ananas, la noix de coco ou les fruits de la passion, les tubercules comme l’igname, le manioc appelé ici yucca, la patate douce  mais aussi et des plantes tels, l’avocat, le fruit à pain, la chayotte ou christophine, l’anacardier, qui donne la noix de cajou, le tabac (utilisé pour la fabrication des cigares dominicains de réputation mondiale, voir notre rubrique « les cigares « ) le caféier et surtout la canne à sucre. Dans les plaines essentiellement au Nord dans la région de Nagua, de très grandes étendues produisent le riz, aliment de base de la population. Il faut ajouter à cet inventaire les fruits et légumes importés par l’homme et qui se sont parfaitement acclimatés dans l’île : pomme de terre, potiron, tomates, potiron, aubergines, et courgettes.

fleur republique dominicaine

Le littoral est l’apanage d’une végétation constituée de cocotiers, de lianes et de résiniers tandis que le cèdre et l’acajou se rencontrent surtout en altitude, la mangrove et son essence la plus connue, le palétuvier, envahissant les zones saumâtres.
La forêt tropicale, arbustes et herbacées précèdent mousses et fougères avant de laisser la place aux arbres à l’étonnante densité. Aujourd’hui, d’ailleurs, les forêts sont toutes protégées et le déboisage formellement interdit.
Plaisir de la vue autant que de l’odorat, bougainvillées, flamboyants appelés aussi trinitaria fleurissent partout dans les zones urbaines. La fleur nationale dominicaine est l’exotique Rose de Bayahibe (Fleur de Pereskya quisqueyana). Endémique de la région de Bayahibe au sud-est du pays, cette fleur en danger d’extinction est représentée sur les billets dominicains.

Déforestation

En République dominicaine la végétation est luxuriante et le contraste saisissant lorsque l’on survole l’île d’Hispaniola en effet, en Haïti, le voisin, la déforestation à petit à petit transformé le pays en un désert, et la frontière haïtienne est marquée par la déforestation et la sécheresse. Les Dominicains ont retenu la leçon et accordent une attention toute particulière à l’entretien de leur patrimoine naturel. Ils ont su conserver 26% de son potentiel forestier contre seulement 1% pour Haïti. Depuis plusieurs décennies en République dominicaine il est interdit d’abattre des arbres afin de conserver un éco système stable afin de maintenir un climat humide. La fête annuelle  » Feria ecoturistica  » témoigne d’une prise de conscience collective en faveur d’un tourisme respectueux de l’environnement.

 

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